Voiture Terme Abréviation Graphique

Voiture Terme Abréviation Graphique Cette voiture de réparation terme abréviation table a été créée par certifié ASE mécanique pour vous aider à comprendre les acronymes de l’industrie automobile

Automobile : tout savoir sur le diagnostic électronique

Votre voiture évolue au fil du temps. Chercher une panne est une pratique qui ne se réalise plus de la même manière qu'il y a quelques décennies. Aujourd'hui, pour trouver la faille, il faut réaliser un diagnostic électronique.

Huiles monograde et multigrade

Si c'est un sujet que l'on aborde de moins en moins, il est toutefois intéressant de connaître la différence entre ces deux types d'huile.

Technique: moteurs électriques

Un groupe motopropulseur électrique se décompose en 3 sous-ensembles:

Que signifient les témoins lumineux de votre tableau de bord ?

Vous êtes en train de conduire votre voiture quand tout à coup un voyant s’allume sur votre tableau de bord. Ouille, quel est le problème ? Est-ce grave ? Et surtout, que devez-vous faire ? Pouvez-vous continuer votre route, devez-vous foncer dans le garage le plus proche ou vous ranger sur le côté et appeler votre assistance ?

mardi 7 août 2018

Systèmes de sécurité de haute technologie pour véhicules Coussins gonflables frontaux



Systèmes de sécurité de haute technologie pour véhicules Coussins gonflables frontaux


Coussins gonflables frontaux


Coussins gonflables frontaux Les coussins gonflables frontaux, prévus pour le conducteur et le passager avant droit, servent essentiellement à assurer une protection contre tout risque de contact de la tête avec le volant ou la planche de bord. Ils sont conçus comme systèmes de retenue supplémentaires, ce qui signifie que la protection qu'ils assurent représente un supplément à celle offerte en portant les ceintures de sécurité à trois points ordinair


Comment fonctionnent-ils?

Les coussins gonflables sont commandés électroniquement. Des capteurs surveillent la décélération du véhicule et déterminent à quel moment une collision se produit. Si celle-ci est d'une sévérité suffisante, l'ordinateur déclenche le déploiement des coussins gonflables. Tout ceci se produit très rapidement; en général, en quelques centièmes de seconde, donc plus rapidement qu'un clin d'œil! Le circuit d'activation du coussin gonflable est mis sous tension, la poudre chimique est enflammée et les gaz ainsi créés gonflent le tissu du coussin gonflable. Ceci a pour effet de créer un coussin, qui répartit les forces de la collision et permet à l'occupant d'éviter tout contact brutal avec des parties de l'habitacle du véhicule.
La première génération de coussins gonflables suivait cette stratégie de déploiement, qui était relativement simple. Il existe un niveau de sévérité de collision, soit la limite de déploiement, en dessous de laquelle les coussins gonflables ne se déploient pas. La ceinture de sécurité assure une protection adéquate lors de telles collisions mineures. L'ordinateur de bord utilise divers critères afin de déterminer s'il faut déployer les coussins gonflables; ainsi, il n'est pas possible de déterminer une seule vitesse de collision en dessous de laquelle les coussins gonflables ne se déploient pas.
La poudre chimique brûle et produit de l'azote, un gaz inerte qui fait partie de l'air normal. Les occupants du véhicule voient souvent de la « fumée », et croient que leur véhicule est en feu. En fait, il s'agit surtout de poudre de talc qui sort des plis de la toile du sac gonflable, où elle sert de lubrifiant pour permettre au sac de se déplier sans à-coup. 
Dans les cas où un véhicule est équipé de deux coussins gonflables de première génération (un pour le conducteur et un pour le passager avant droit), les deuxcoussins gonflables sont activés en même temps. Cependant, certains véhicules plus anciens ne comportaient qu'un coussin gonflable pour le conducteur. Les détecteurs de collision réagissent surtout aux impacts frontaux. En conséquence, il sle peut que les coussins gonflables ne se déploient pas en cas de collisions sur l'arrière, de collisions latérales ou lors d'un tonneau. Dans le cas de collisions frontales à un angle, le déploiement du sac gonflable dépend à la fois de la sévérité et de la direction des forces de la collision (p. ex., un impact qui provient plus du côté que de l'avant peut ne pas provoquer le déploiement ducoussin gonflable.)

Y a-t-il des risques?

Comme le déploiement d'un coussin gonflable se produit très rapidement, il est extrêmement important que les occupants du véhicule ne se trouvent pas trop près des modules des coussins gonflables. Ceux-ci sont généralement situés dans le moyeu du volant et le côté supérieur droit de la planche de bord à l'avant. Si les occupants étaient frappés par les rabats du couvercle du coussin gonflablealors qu'ils s'ouvrent (très rapidement), ou par la toile du coussin gonflable qui s'étend rapidement alors qu'il est gonflé (chargement de la membrane), il y aurait un risque important de blessure à la tête, au cou ou à la poitrine. La plupart des agences recommandent que les occupants se trouvent à au moins 25 cm (10 pouces) du module du coussin gonflable. Les enfants courent un risque particulier (voir la partie suivante).

Enfants et coussins gonflables

Des enfants qui sont passagers sur le siège avant droit des véhicules munis decoussins gonflables font l'objet d'une préoccupation particulière. Les sièges d'enfants orientés vers l'arrière ne doivent jamais être posés sur le siège avant droit lorsqu'il y a un coussin gonflable. Une telle mesure aurait pour effet de placer la tête de l'enfant beaucoup trop près du module d'un coussin gonflablede passager. Un bon nombre d'enfants ont été tués ou gravement blessés de cette façon. De même, la plupart des agences recommandent que les enfants âgés de 12 ans ou moins soient assis à l'arrière du véhicule, avec un système de retenue approprié pour l'âge (porte-bébé, siège pour enfant, coussin rehausseur et ceinture de sécurité). Il arrive fréquemment que les enfants ne restent pas immobiles à bord d'un véhicule. Ils s'assoient souvent sur le rebord du siège, se penchent vers l'avant ou peuvent même glisser leur corps hors de la ceinture du siège ou du harnais de retenue pour enfant. Dans un tel cas, si cela se produit sur le siège avant droit du passager au moment même où une collision se produit, ils se trouvent hors de position et beaucoup trop près du coussin gonflable, et une telle situation peut trop facilement entraîner une blessure grave ou mortelle.

Que nous dit la science?

Real-World Collision Experience for Airbag Technology; German A, Dalmotas DJ, McClafferty KJ, and Nowak ES; Advances in Transportation Systems, Proc. CSME Forum 1996; Hamilton ON; 1996
Le présent document inclut une vue générale de la technologie descoussins gonflables de première génération, d'expériences de collisions réelles avec ces systèmes, y compris des mécanismes de blessure inhabituels, ainsi qu'un examen des développements futurs .
Air Bag Induced Fatalities in Canada; German A, Dalmotas D, Tylko S, Comeau J-L and Monk B; Proc. CMRSC-XIII; Banff, Alberta; June 8-11, 2003
Ce document examine une série de collisions de faible sévérité, où il y a eu des pertes de vie provoquées par les sacs gonflables et qui ont fait l'objet d'une recherche en détails. Les implications résultantes pour la conception et l'essai des systèmes de sécurité futurs, de leur réglementation et de la dissémination des renseignements pertinents aux exploitants de véhicules font l'objet d'une discussion.

dimanche 5 août 2018

Circuit de refroidissement

Circuit de refroidissement


Pour évacuer la chaleur superflue des moteurs et éviter une déformation trop importante des éléments du moteur, il existe un système de refroidissement. Celui-ci est assure grâce a une circulation d'eau autour des chambres de combustion.

Comment ça fonctionne ?

L'eau chauffée va monter vers le haut du moteur et s'évacuer a travers une durite (tuyau en caoutchouc), qui conduira le liquide vers un radiateur. Ce radiateur est compose de multiples petits canaux, qui sont en contact avec des ailettes, pliées de manière a occuper un maximum de surface en un minimum de place.

Le radiateur est souvent place a l'avant du véhicule. L'air, en passant a travers les ailettes va évacuer la chaleur, et donc refroidir l'eau. En refroidissant, le liquide va descendre dans le radiateur et arriver a la durite qui se trouve en bas. Cette durite est reliée au bas du bloc moteur. Une fois dans le bloc, l'eau va a nouveau s'échauffer, remonter en haut du moteur, passer dans le radiateur, ainsi de suite...
Si vous avez compris le principe, alors les éléments qui suivent n'auront aucun secret pour vous.
[LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT]
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La pompe a eau.

Célèbre pour ses défaillances, cet élément n'a d'autre but que de faciliter la circulation du liquide de refroidissement. Elle est généralement entraînée par une courroie, qui est elle même entraînée par le vilebrequin. La panne la plus fréquente est la rupture du joint de la pompe, qui entraîne une fuite, donc un manque d'eau.
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Le thermostat.

Élément quasiment superflu en été, mais si important en hiver. Le thermostat n'est autre qu'un espèce de thermomètre, qui limite la quantité de liquide qui va vers le radiateur en fonction de la température. Plus la température est élevée, plus le thermostat laisse passer d'eau vers le radiateur. Un blocage du thermostat en positon fermée va entraîner une surchauffe. Le blocage en position ouverte permettra au moteur de fonctionner correctement, mais la température du moteur va considérablement chuter lors des trajets a vitesse soutenue (sur autoroute par ex.).
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Le ventilateur.

Vraiment l'accessoire indispensable d'une voiture citadine. Placées à  proximité du radiateur, les pales du ventilateur forcent l'air a passer au travers de celui-ci, et évite ainsi la surchauffe lors des trajets a petite allure (embouteillages par ex). Il peut être entraîne mécaniquement a l'aide d'une courroie. Mais en général, il s'agit d'un petit moteur électrique, commande par une sonde placée sur le radiateur, qui entraîne le ventilateur lorsque la température est supérieure a 100 C.

Une défaillance de ces éléments provoque une surchauffe lorsque le véhicule roule a faible allure ou est arrêté.
L'antigel.
Mélange a l'eau, il assume trois fonctions essentielles. D'abord il abaisse la température de solidification du mélange, donc il fait antigel . Ensuite, il évite l'oxydation des éléments du moteur, qui sont en général en fonte donc très facilement oxydables. Puis il lubrifie, donc assure une certaine longévité a la pompe a eau, dont les roulements sont souvent immerges dans le liquide de refroidissement.

Le liquide de refroidissement doit en principe être change tous les deux ans. Un manque de liquide provoque une surchauffe.
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Le radiateur intérieur.

Tous les véhicules en sont équipes, c'est le radiateur de chauffage. De la même manière que le radiateur qui se trouve devant le moteur, celui-ci diffuse la chaleur dissipée par des ailettes en contact avec le liquide. Un robinet permet de varier le débit de l'eau, et ainsi de changer la température intérieure.
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Le bouchon du radiateur.

Très important, il assure une étanchéité parfaite du circuit, et permet de faire monter la pression. Ceci a l'avantage d'élever le point d'ébullition, donc de chauffer plus (Comme les cocottes minutes). La température de l'eau du moteur peut donc monter jusqu'a 120 C. Ensuite, une soupape de sécurité, contenue dans le bouchon va sauter, et évacuer le surplus de pression. C'est la super scène du moteur enfume, déjà rencontrée dans tous les bons films. Une défaillance de la valve du bouchon provoque généralement l'explosion des tuyaux (durites) de refroidissement.
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Le vase d'expansion.

Tout fluide, lorsqu'il est échauffé, se dilate. Pour permettre au liquide de s'épandre comme bon lui semble, les voitures modernes disposent d'un vase, relie au dessus du radiateur. Ce vase, s'il existe sur votre voiture, est l'élément dont il faut contrôler le niveau. C'est également sur le vase que le bouchon de sécurité se trouve, et c'est par la qu'il faut remplir le circuit. Il ne doit être rempli qu'a moitie, justement pour permettre au liquide de s'étendre. Sinon, le surplus est évacue par un petit tuyau relie au bouchon.

Les astuces:

Vous roulez tranquillement, et soudain BOUM. Un panache de fume blanche s'élève du capot. Que faire ?
bulletCoupez le moteur. C'est le fonctionnement de celui-ci qui fait chauffer le tout.
bulletSi vous êtes bricoleur, court-circuitez la sonde de commande du ventilateur. Celui-ci se mettra en marche en permanence.
bulletÉventuellement, mettez votre chauffage a fond, et enclenchez le ventilateur intérieur.
bulletOuvrez prudemment le bouchon, et libérez la pression restante (la vapeur peut s'échapper abondamment).
bulletLaissez refroidir, puis remplissez a nouveau d'eau.
bulletRepartez, en veillant a couper votre moteur des que vous êtes arrête, et profitez des bouts droits pour rouler vite, mais au régime le moins élevé possible. Si le voyant de contrôle de surchauffe s'allume, alors arrêtez-vous, coupez le moteur et laissez refroidir.
bulletAmenez votre voiture chez votre garagiste préféré.


L'erreur fatale a ne pas commettre est de laisser le moteur tourner sans eau. La surchauffe ne sera plus visible au tableau de bord (puisque les sondes ne sont plus dans l'eau), mais le moteur le sentira passer. Dans ce cas, la culasse peut se fendre, le joint de culasse casser, les cylindres se déformer. Dans tous les cas, une réparation bien plus chère que les quelques litres d'eau manquants.

Attention aux voitures françaises: Il est nécessaire de purger le circuit sur certaines marques. Une vis molette généralement fixée sur un tuyau permet d'évacuer l'air.

Un détail qui permet de savoir a coup sur s'il reste de l'eau dans le moteur: Si le radiateur de chauffage intérieur chauffe, alors il y a de l'eau qui circule.

Circuit d'injection

Circuit d'injection



Le circuit d'injection est un composant indispensable d'un moteur à combustion interne moderne, dont la fonction est d'introduire dans les cylindres le combustible essentiel à la combustion.

Composition

Il peut être décomposé en trois parties principales :
  • Le circuit d'alimentation
  • Le circuit d'injection
  • Le circuit de retour.
Les principaux composants du circuit sont :
  • Le réservoir ;
  • Le décanteur ;
  • Le filtre ;
  • La pompe d'alimentation ;
  • La pompe d'injection ;
  • Le régulateur de pression ;
  • Les injecteurs ;
  • Les injecteurs pompes.

Le circuit d'alimentation

Sa fonction est d'alimenter en carburant liquide le système à une pression déterminée. Les composants du circuit d'alimentation sont le réservoir, le décanteur, la pompe d'alimentation, le filtre. Le circuit d'alimentation est un circuit basse pression. Le réservoir stocke le carburant liquide.La pompe d'alimentation alimente la pompe d'injection en combustible sous pression, elle est précédée d'une crépine incorporée au réservoir qui permet de pré-filtrer le combustible. Il existe deux types de pompe d'alimentation: Pompe à piston pour une pompe d'injection en ligne (0.8 à 1.2 bar)Pompe à membrane pour une pompe d'injection rotative (0.2 à 0.4 bar) Ces deux types de pompes sont auto-régulatrices. elles sont suivies d'un filtre permettant de fournir au système d'injection un carburant propre.

Le circuit d'injection


Sa fonction est le dosage et la distribution, en fonction de la vitesse et de la charge du moteur. Mais aussi d'introduire, de pulvériser et de répartir le combustible dans les cylindres au meilleur moment. Les circuits d'injections peuvent se diviser en deux grandes catégories :
Moteur Diesel

Injection classique

Ce circuit d'injection est un circuit moyenne pression (100 / 200 bars) organisé comme suit:
  • Pompe d'injection;
  • Tuyauteries d'injection

Injection HP rampe commune

Ce circuit d'injection est un circuit haute pression organisé comme suit:
  • Pompe haute pression (1600-2000 bars);
  • Tuyauteries d'injection ;
  • Injecteurs commandés individuellement par un calculateur

Injection HP injecteur pompe

  • Régulateur de pression ;
  • Tuyauteries d'injection ;
  • Injecteurs pompes commandés individuellement par un calculateur.

Moteur essence ou alcool

Moteur essence ou alcool injection indirecte

Le circuit d'injection est un circuit moyenne pression organisé comme suit:
  • Régulateur de pression ;
  • Tuyauteries d'injection ;
  • Injecteurs commandés individuellement par un calculateur.

Moteur essence ou alcool injection directe

  • Régulateur de pression ;
  • Tuyauteries d'injection ;
  • Injecteurs pompes commandés individuellement par un calculateur.
  • compression

Le circuit de retour

Il permet la récupération du carburant excédentaire ou des fuites des deux précédents circuits. Le combustible retourne par un tube basse pression au réservoir. Sur les injecteurs des systèmes d'injection directe Diesel et essence modernes, une partie du carburant est utilisée pour commander hydrauliquement la levée de l'aiguille. Lors de l'ouverture de l'injecteur, un débit de commande est donc créé, lequel est évacué dans le circuit de retour. Il ne s'agit donc pas à proprement parler d'un débit de fuite, mais d'un retour de carburant associé au fonctionnement normal de l'injecteur. Toutefois, cette circulation ayant pour effet de réchauffer le carburant et, donc réduire sa masse volumique. Il est donc nécessaire de limiter ce débit de retour, considéré comme une fuite, au minimum.

Comment vérifier le niveau de liquide de refroidissement de ma voiture ?

Comment vérifier le niveau de liquide de refroidissement de ma voiture ?




















Pour contrôler le niveau du liquide, c'est très simple, 


Période


Les niveaux de votre véhicule doivent être vérifiés régulièrement, notamment avant un grand trajet.

Il vous faut...
• Un chiffon,
• Un entonnoir,
• Du liquide de refroidissement.

Quel liquide utiliser ?

Nous vous conseillons d'utiliser un liquide de refroidissement de qualité au moins équivalente à celle préconisée par le constructeur. N'utilisez jamais d'eau. Le liquide de refroidissement possède des caractéristiques bien particulières.

Avant de commencer 

Pour vérifier ce niveau, le moteur doit impérativement être froid (risque de projection d'eau bouillante en cas contraire).

Comment procéder ?

Vérifiez simplement le niveau du liquide de refroidissement tous les mois. Il se trouve dans le vase d'expansion en plastique transparent situé dans le compartiment moteur sur lequel figurent des repères "mini" et "maxi".

Au-dessus du maxi : rien de grave, sauf si le niveau monte tout seul... Dans ce cas, rendez-vous chez votre garagiste préféré. Cela peut être dû au joint de culasse.

Au-dessous du mini : vous risquez la surchauffe, de claquer le joint de culasse ou même de déformer la culasse.

Dans le cas où il est nécessaire de faire un appoint de liquide, faites très attention à ne le faire que moteur froid. Dans le cas contraire, vous risqueriez de très gravement vous brûler .

les 15 conseils avant de prendre la route



Avant de partir en vacances, mieux vaut effectuer un petit contrôle des éléments importants. Vous pouvez faire appel à un garagiste 
ou effectuer vous-même.

il faut :


1) Vérifiez le bon fonctionnement de votre avertisseur sonore.
2) Pensez à changer régulièrement vos amortisseurs (environ tous les 80.000 km).

3) Assurez-vous que votre pot d'échappement est en bon état et correctement fixé.

4) Remplacez les ampoules défectueuses.

5) Vérifiez les rétroviseurs.

6) Contrôlez les essuie-glaces.

7) Remplacez votre pare-brise si celui-ci est fêlé sur plus de 30 cm.


8) Contrôlez et changez si besoin vos balais d'essuie-glaces. Remplissez votre 
de liquide lave-glace et vérifiez son bon fonctionnement.


9) Remplacez un phare qui ne serait pas étanche ou encore un phare arrière dont le 

cache est brisé.


10) Vérifiez la pression de vos pneumatiques, à froid, sans oublier la roue de secours. 
Gonflez-les suivant les indications du constructeur ou du manufacturier.

11) Contrôlez aussi l'état général de vos pneumatiques grâce au témoin d'usure (3 mm
minimum restants). Assurez-vous qu'ils ne présentent aucune entaille ou déformation 
anormale. Si besoin, changez-les.

12) Inspectez l'état des plaques d'immatriculation, à l'avant comme à l'arrière, qu'elles soient 
bien lisibles et correctement fixées.


13) Vérifiez les niveaux (huile, liquide de refroidissement, liquide lave-glace...). Lorsque
vous déplacez votre véhicule de son lieu de stationnement, vérifiez qu'il n'y a pas au sol 
de traces d'huile, ce qui pourrait révéler une éventuelle fuite dans le circuit de 
carburant ou le groupe moteur.


14) 
Si un choc a endommagé l'un de vos pare-chocs, changez-le car il n'assure plus sa 
fonction d'amortissement des chocs légers. Vérifiez également la parfaite fixation des 
deux pare-chocs.

15) 
Éventuellement, faites réviser votre système de freinage.

samedi 4 août 2018

Comment réparer une pompe à essence de voiture

Réparer une pompe à essence de voiture

La pompe à essence est un élément vital dans le circuit d’alimentation, car elle amène l’essence du réservoir au carburateur. Elle est assez souvent source de pannes, c’est pourquoi il est bon de savoir la réparer. En effet, lorsqu’elle est défectueuse, le moteur tousse, manque de puissance à l’accélération, ne tourne pas sur tous ses cylindres, et peut même s’arrêter complètement.
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Nous voyons ici toutes les pièces constitutives d’une pompe à essence mécanique commandée par l’arbre à cames.

Il convient tout d’abord de déterminer avec certitude que c’est bien la pompe à essence qui est en cause. Débranchez la canalisation d’arrivée d’essence au carburateur et mettez le contact ou faites tourner brièvement le démarreur. Dirigez le tuyau hors de la pipe d’échappement, du démarreur et de la dynamo, car l’essence doit couler.

Si elle n’arrive pas, il faut vérifier le circuit d’alimentation par étapes logiques. Assurez-vous donc qu’il y a de l’essence dans le réservoir (et que ce n’est pas de l’eau de condensation ou du gazole), que le trou de mise à l’air libre du bouchon n’est pas bouché ; qu’il n’y a pas de saletés ou de résidus de rouille qui bouchent la canalisation (dans ce cas, le filtre à essence sera certainement très chargé en saletés ; il faudra le nettoyer et vidanger le réservoir ; la canalisation sera débouchée à l’air comprimé) ; que la pompe n’aspire pas de l’air du fait de l’absence d’étanchéité des raccords (dans ce cas, il faudra resserrer tous les colliers de serrage).

Assurez-vous enfin qu’il ne se produit pas de « vapor-lock », c’est-à-dire que l’essence ne se transforme pas en vapeur dans la canalisation du fait de la température élevée du moteur, de l’altitude (en montagne), ou des deux combinés.


Les pompes mécaniques

Elles peuvent être victimes d’un certain nombre de pannes alors qu’elles sont elles-mêmesen bon état. La première de ces pannes est justement celle que nous venons ue citer plus haut, c’est-à-dire un manque d’étanchéité des canalisations. En effet, les pompes mécaniques sont toujours fixées sur le moteur à proximité immédiate du carburateur, alors que le réservoir à essence en est très éloigné. Elles agissent donc par aspiration, or, il est beaucoup plus facile d’aspirer de l’air par une fuite que de l’essence dans le réservoir. Il faudra donc, comme nous l’avons dit, vérifier l’étanchéité du circuit d’alimentation et s’assurer que l’essence arrive librement à la pompe.

Les pompes mécaniques fonctionnent grâce à un levier qui est actionné par un excentrique prévu sur l’arbre à cames. La pompe elle-même est boulonnée sur le bloc-cylindres, or, il arrive assez fréquemment qu’elle se desserre. Elle n’est alors plus actionnée, ou du moins son action est réduite.

Enfin, les pompes à essence mécaniques font souvent office de filtre à essence et comportent un réservoir, parfois en verre, situé sur le dessus. S’il contient des impuretés, vous desserrerez à la main la molette de la bride de maintien et vous nettoierez le filtre. Vous en profiterez pour changer, si c’est nécessaire, le joint en caoutchouc ou en liège du bocal en verre. Mais ce sont là des opérations de routine, et l’on ne peut pas considérer pour autant que la pompe est défectueuse. Il convient donc de s’assurer qu’elle est vraiment hors d’usage.

Débranchez les canalisations d’arrivée et de départ d’essence et placez votre doigt sur les embouts pendant que la pompe est actionnée. Sur l’embout d’entrée, vous devez ressentir une force de succion alors qu’il y aura un certain refoulement sur celui de sortie.


Réparation d’une pompe mécanique

Certaines pompes sont serties et ne sont donc pas réparables (photo 20). D’autres sont démontables (photo 21), mais il est souvent difficile de se procurer les pièces détachées nécessaires à leur réparation ; assurez-vous auprès des concessionnaires qu’elles sont bien disponibles.

Commencez par déposer la pompe du moteur en desserrant ses écrous de maintien, puis dévissez les deux moitiés (photo 5) et séparez-les délicatement à l’aide d’un petit tournevis (photo 6). Vous avez maintenant accès à la membrane et à son ressort de rappel. Remplacez les pièces défectueuses telles que membrane crevée ou ressort cassé, ainsi que les joints.

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Testez la pompe en bouchant l’arrivée avec votre doigt et en manoeuvrant la tige d’amorçage.Bouchez ensuite la sortie de la pompe de la même manière, et manœuvrez la tige d’amorçage.Si la pompe ne possède pas de tige d’amorçage, manoeuvrez directement son levier de commande.
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Faites de même que précédemment mais en bouchant, cette fois, la sortie de la pompe à essence.Commencez le démontage de la pompe à essence en dévissant ses vis de fixation une à une.Une fois les cinq vis de fixation retirées, vous pouvez séparer les deux parties de la pompe.
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La tige solidaire de la membrane se dégage du levier de commande en la tournant d’un quart de tour.Lorsque la membrane est dégagée du levier, retirez-la avec son ressort de rappel.Cette photo nous montre la fente dans laquelle s’engage la tige solidaire de la membrane.



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10 Sur cette pompe à essence électrique SU, commencez par dévisser la cosse d’alimentation.11 Une fois la cosse d’alimentation retirée, vous pouvez enlever le couvercle abritant les vis platinées.12 Vérifiez l’état des vis platinées. Sur ce modèle de pompe, elles sont doubles.
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13 Les vis platinées sont fixées par I une vis à tête fendue. Dévissez-la à l’aide d’un tournevis.14 Retirez ensuite la lame-ressort portant les vis platinées supérieures et rangez-les.15 Le plateau en bakélite est fixé sur le corps de la pompe par une grosse vis à tête fendue.
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16 Chassez l’axe où s’articule le mécanisme portant les vis platinées inférieures.17 Retirez le plateau en bakélite pour avoir accès au mécanisme portant les vis platinées inférieures.18 Si les vis platinées ne sont que légèrement piquées, vous pouvez les surfacer à l’aide d’une lime.

Dans certains cas, il est également possible de vérifier l’état de ses clapets, et de les remplacer si nécessaire. Au remontage, faites bien attention à replacer toutes les pièces dans la bonne position et les clapets dans le bon sens, afin que la pompe ne refoule pas l’essence vers le réservoir. Serrez modérément les deux moitiés de la pompe, et placez-la convenablement sur le moteur.


Vérification des pompes électriques

Comme pour la pompe à essence mécanique, vérifiez que les canalisations ne sont pas bouchées. En effet, la pompe à essence électrique peut être placée n’importe où, et elle est souvent logée à proximité immédiate du réservoir.

De plus, la pompe électrique comporte très souvent un petit filtre à tamis en cuivre que vous vérifierez lors de son démontage. Mais il convient tout d’abord de s’assurer qu’elle est bien alimentée en courant électrique. Vous prendrez garde au cours de ces vérifications à ne pas laisser le contact mis alors que la canalisation est débranchée quelque part après la pompe ; en effet, si celle-ci se remet à fonctionner, l’essence coulera avec un fort débit et sans interruption. Il sera préférable de débrancher les deux tuyaux de la pompe et de boucher celui qui vient du réservoir.

Lorsque la pompe fonctionne normalement, elle émet un petit « clic-clic » sonore dont le tintement est assez clair. S’il est irrégulier ou faible, c’est que la pompe est défectueuse. S’il est inaudible, le contact étant mis bien entendu, c’est qu’elle ne fonctionne pas ou qu’elle n’est pas alimentée ; lorsque tout est en état de marche, il est normal, à la mise du contact, que la pompe électrique produise un claquement régulier - ce dernier cessera au bout de quelques secondes, indiquant que le carburateur est plein. Branchez une lampe témoin à la masse et au fil d’alimentation ; si elle reste éteinte, c’est que le circuit électrique est défectueux (schéma 19). Vérifiez toutes les connections, ainsi que son fusible (s’il y en a un).

Notez à ce sujet que certaines voitures américaines comportent un contacteur de pression d’huile placé en série sur le circuit électrique de la pompe. Donc, si la pression d’huile est insuffisante, la pompe électrique est coupée, le moteur s’arrête et tout dommage à l’embiellage est évité. Pendant le fonctionnement du démarreur, la pompe est alimentée directement par le contact, et dès que la clé de contact est relâchée, l’alimentation se fait par l’intermédiaire du contacteur. Si celui-ci est défectueux, le fonctionnement de la pompe sera irrégulier.


Vérification de l’alimentation

À l’aide d’une lampe témoin, vérifiez l’alimentation de la pompe. Si elle est normale pendant que le démarreur tourne et incertaine lorsque le moteur est parti, c’est bien le mano-contact qui est en cause, et il faut le remplacer, car il n’est pas réparable.

Notons aussi que certaines voitures ont deux pompes à essence (et souvent deux réservoirs), comme les Jaguar. Il y a alors un commutateur au tableau de bord permettant au conducteur de choisir l’un ou l’autre des réservoirs. Il faut donc, bien sûr, placer le commutateur sur la pompe qui semble être en cause et vérifier aussi le bon fonctionnement de l’autre.

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 19 Dans le schéma du haut, on teste l’alimentation de la pompe en plaçant une ampoule entre la masse et le fil d’alimentation ; si elle s’allume, l’alimentation est bonne. Dans le schéma du dessous, on teste la pompe à essence elle-même en plaçant, cette fois, l’ampoule entre la cosse et le fil d’alimentation de la pompe ; si l’ampoule s’allume, la pompe est en état.

Enfin, certaines voitures ont deux pompes qui fonctionnent ensemble (Rolls Royce et Bentley). Un défaut d’alimentation révélera qu’elles sont toutes les deux en mauvais état, et il faut donc les vérifier, voire les remplacer, simultanément.
Lorsque vous vérifiez l’alimentation électrique avec une lampe témoin, il faut vous assurer que la mise à la masse est bonne. Branchez la lampe témoin entre le fil d’arrivée de courant et la borne de la pompe. Si la lampe reste éteinte, le contact étant mis, c’est que la mise à la masse est mauvaise (schéma 19). Nettoyez les bornes et les cosses, et si vous n’obtenez aucun résultat, refaites une nouvelle masse. Si la lampe témoin s’allume, c’est que la pompe est défectueuse. Déposez-la. Elle est fixée par deux écrous sur des Silent-blocs.

Réparation d’une pompe électrique

Il existe deux sortes de pompes électriques : les pompes rotatives et les pompes alternatives. Les pompes rotatives sont assez peu courantes et ne sont utilisées principalement que sur les voitures d’une certaine importance, ou avec les moteurs à injection. Elles consistent en un moteur électrique classique qui entraîne une petite turbine. Parfois, le tout est plongé dans l’essence qui sert d’isolant et de refroidisseur. Ces pompes sont dangereuses à réparer du fait qu’elles baignent dans l’essence (risque d’incendie). De toute façon, elles sont rarement réparables mais elles sont très sûres. Les pompes rotatives classiques sont parfois réparables, il est possible de remplacer des balais usés ou de réparer un collecteur défectueux, ce qui assurera une longévité supérieure du matériel ; ces pompes sont également très sûres.

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20 Certaines pompes mécaniques, comme cette SU, ne sont pas démontables et doivent être remplacées.21 Les pompes à essence mécaniques sont commandées par un excentrique porté par l’arbre à cames.22 Cette pompe à essence mécanique (Ford) diffère de la précédente par la forme de son levier de commande.

Les pompes alternatives sont identiques aux pompes mécaniques ; c’est-à-dire qu’un diaphragme effectue un va-et-vient qui aspire et refoule l’essence. Deux clapets (un d’aspiration et un de refoulement) dirigent l’essence dans la bonne direction.

La partie électrique est constituée d’un électro-aimant qui assure le mouvement de va-et-vient du diaphragme. Lorsque le courant passe dans le bobinage, le noyau est attiré vers la bobine et comprime le ressort. Le noyau porte une paire de contacts de rupteurs similaires à ceux du distribueur d’allumage. Les contacts s’ouvrent alors, et le courant est coupé. L’électro-aimant est relâché et le noyau retourne à sa position initiale, sous l’effet du ressort de rappel. Le mouvement se répète ainsi de suite et le va-et-vient est assuré. En effet, les contacts sont alors refermés et rétablissent le passage du courant, l’électro-aimant est actionné, etc. Notez qu’un petit condensateur, tout comme dans le distributeur d’allumage, est destiné à ralentir l’usure des contacts du rupteur.

Dans ces pompes, la partie hydraulique est sujette aux mêmes pannes que celles des pompes mécaniques, c’est-à-dire que le diaphragme peut se crever, que les clapets peuvent s’user et ne plus assurer l’étanchéité et donc leur fonction. Cette partie hydraulique se répare de la même façon que celle des pompes mécaniques, puisqu’elle est composée de deux moitiés vissées entre elles.

Dans la partie électrique, ce sont les contacts du rupteur qui s’usent le plus rapidement ; il faudra changer le condensateur en même temps. Le noyau, l’électroaimant et le bobinage sont très rarement des sources de pannes. Les contacts du rupteur et le condensateur sont souvent disponibles en pièces détachées, mais ce n’est pas toujours le cas et il faudra donc vous en assurer. Une petite notice de montage est alors fournie dans les kits de réparation.

Pour atteindre les contacts, il faut d’abord dévisser la cosse de branchement de la pompe, puis l’écrou placé en dessous qui maintient le couvercle (photo 10). Il faut aussi enlever le ruban adhésif d’étanchéité et de garantie. Les contacts doivent être fermés, la pompe étant au repos. Vous les écarterez et vérifierez leur état (photo 12). S’ils sont piqués, vous les nettoierez à l’eau, avec un morceau de papier abrasif de grains 400 ; puis vous réglerez l’écartement des contacts à la cote voulue avec une cale d’épaisseur. Vous remonterez alors le tout et vérifierez le bon fonctionnement ; mais ce n’est qu’une solution de dépannage et votre pompe sera peu sûre, vous risquez donc d’avoir prochainement de nouveaux ennuis.

Il sera préférable soit de remplacer les contacts et de reconditionner entièrement la pompe, soit de la remplacer en échange standard, lorsque ce service existe. La firme SU, par exemple, fournit un ensemble complet rupteurs/vis platinées sous plastique, permettant une réfection rapide de la partie électrique de la pompe à essence. De plus, le prix en est relativement modeste. Cette solution n’est pas très coûteuse et vous aurez une pompe remise à neuf.